Le passé. Qu’est-ce que le passé ? Une série d’évènements historiques connue d’une personne ou d’un groupe. Il est connu sous plusieurs noms et à de nombreuses manifestations. Le passé d’une personne est composé par ce qu’on appelle souvenirs. Dans la plus part des cas il s’agit des images, des sons et des odeurs que le cerveau à enregistré. Mais souvent, ces impressions sont faussées pas le temps, elles évoluent avec leur propriétaire. Ca s’appelle une mémoire sélective.
Bien entendu il existe des souvenirs qui ne peuvent être faussés. Ils sont, la plus part du temps matérialisés par des objets appartenant au passé de leur propriétaire et ont ce qu’on appelle une valeur sentimentale. Plus le souvenir est important, plus l’objet qui lui est attaché à de la valeur.
Un souvenir peut être bon ou mauvais, positif ou négatif et souvent les mauvais souvenir peuvent avoir plus d’importance que les bons car ils sont la preuve de l’évolution de la personne.

Le passé de Charlie est conservé uniquement dans son esprit. Aucun objet ne peut raconter un morceau de son histoire car tout lui à été volé dès sont plus jeune âge. Mais ce n’est pas pour cela qu’elle n’est personne.
Elle est tout simplement Charlie McGhee, une jeune femme qui fait ce qu’elle peut pour survivre à toutes les épreuves que sont destin lui impose. Il est vrai qu’elle aurait aimé une vie moins dure, plus facile. Mais si elle avait eut ce dont elle rêvait elle ne serait pas cette jeune femme déterminée prête à tout pour arriver à ses fins. N’empêche que si elle avait eut une enfance un peu plus normale, elle n’aurait pas eu ce côté bizarre et un peu dingue.
Comme ont le dit souvent, on a jamais rien sans rien.

Ce matin-là, du moins c’est l’impression qu’elle avait car ses idées étaient brouillées. Les seules certitudes qu’elle avait c’est qu’elle était au chaud et qu’elle avait mal à l’estomac. Ses yeux réagissaient lentement. En fait c’est tout ce corps qui était au ralentit. Et pour une raison qu’elle ne connaissait pas encore, elle sentait qu’il fallait qu’elle ce lève ou du moins qu’elle soit réactive mais elle n’y arrivait pas et retomba dans l’obscurité.

*Qu’est-ce que ça veux dire ? Qu’est-ce que je fais là… Non où est-ce que je suis ?*

Des questions, voila ce qui passait dans sa tête. Mais ce n’était que des questions pour lesquelles elle ne pouvait pas répondre. D’ailleurs c’était les mauvaises questions.

Ne sachant plus trop où elle était ni qui elle était elle ne savait pas quoi faire. Visiblement on avait pris soins d’elle alors des gens devaient passer régulièrement pour voir comment elle allait. Il ne lui restait plus qu’à attendre que quelqu’un vienne. Les minutes passèrent, et plus le temps s’écoulait plus elle sentait qu’elle bouillonnait d’impatience.

« Bon et bien je crois que la patience n’est pas mon fort…
Premier trait de caractère… »

Elle c’était parlée à elle-même sans s’en rendre compte et avait découvert le timbre de sa voix. Cela lui fit un drôle d’effet comme si c’était quelque chose qu’elle avait toujours connu mais qu’elle avait perdu depuis des années. La curiosité ce faisait plus forte elle un autre élément qu’elle voulait connaître était son visage. Ne sachant pas si elle avait le droit de ce lever, elle tenta de ce dresser sur son lit pour voir su une infirmière passait mais ne réussi qu’à bouger le haut de son torse. Etonnée, mais pas vraiment inquiète elle persévéra en s’aidant de ses bras qui étaient lourds et sans force comme après des semaines de sommeil.
Au moment ou elle ce redressa une violente douleur la saisie au niveau de l’abdomen et la fit s’effondrer sur le dos, sa position initiale. Inquiète, elle passa ses mains sur son ventre et découvrit un pansement qui recouvrait une grande plaie en cours de cicatrisation. Les points de sutures étaient nombreux et fin. Mais ce qui lui fit le plus peur était le manque de sensation en dessous de la plaie. Il n’y avait rien, pas de mouvement, pas de picotement, même pas une chatouille. Rien, c’était comme si une partie de son corps était mort.

*Je ne sais pas qui je suis et en plus je ne peux même plus marcher…
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?*

« Hey ?
Il y a quelqu’un ?
Je sais pas…
Hey… Ho…
Il n’y a personne ? »

*****
 

 

 

La fondation était assez calme ces derniers temps. Il faut dire qu'elle était situé dans un petit coin paumé des États-Unis, et connue seulement des mutants des environs. Le bâtiment ne devait attirer aucune attention, ni celle des habitants, ni celle des autorités et encore moins celle de l'Initiative. Voilà pourquoi la jeune mutante avait été déplacée dans cet endroit sûr, à l'abri des regards, après avoir été gravement blessée à la commémoration. Archangel aurait voulu y participer d'ailleurs, s'en prendre directement à ces ordures. Il aurait peut-être même put s'approcher de Stark. Mais non, il devait se contenter d'attendre. Attendre le bon moment, la bonne opportunité, le moyen qui ferait le plus mal. Bref, pour en revenir à la fondation, celle-ci était principalement occupée par des jeunes fugueurs, ayant été confrontés au rejet de leur famille ou à des violences anti-mutantes. D'autres mutants plus confirmés, eux, s'occupaient de surveiller les environs et de riposter face à ces attaques et 'secourir' les leurs. Il y avait bien évidemment des conseillères, des psychologues et tout un personnel qualifié pour s'occuper de ce petit monde, ainsi qu'une aile médicale de pointe pour prendre soin des blessés, plus ou moins graves.

C'est donc ici que se trouvait Charlie, dans une petite chambre individuelle. L'infirmière qui surveillait les patients entendit une voix provenant de la pièce. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant la mutante éveillée ! Elle était, en effet, restée inconsciente depuis son arrivée... et cela remontait à un bon moment déjà. Elle s'approcha du lit de la jeune femme.

"Mlle McGhee, bon retour parmi nous." dit-elle avec un grand sourire, "Nous avons vraiment cru que vous ne vous réveillerez jamais." Elle vérifia quelque appareils et son dossier avant de se retourner à nouveau vers Charlie. "J'appelle le médecin. Il va s'entretenir avec vous et tout vous expliquer. Okay ?" dit-elle avec un sourire rassurant

L'infirmière sortit de la chambre et se dirigea tout de suite vers le téléphone situé au poste de garde. Elle contacta tout d'abord le médecin en chef de la fondation pour l'informer de la situation. Ni une, ni deux, le professionnel était déjà en route pour rencontrer la mutante. Une fois le combiné raccroché, la jeune femme le reprit en main pour composer un nouveau numéro. Celui de...

"Worthington." répondit l'homme au bout du fil

Il s'agissait, en effet, du numéro personnel de Warren. Un téléphone portable, un petit bijou de technologie, intraçable, qui lui permettait de garder un minimum de contact avec ses fondations et son entreprise. L'infirmière lui fit part du réveil de Firestarter. Le mutant partit aussitôt en direction de l'institution dont il était le créateur. Pourtant encore à New-York, il ne mit pas très longtemps à arriver sur les lieux. Il faut dire qu'une fois sa peau recouverte de métal, il pouvait atteindre la vitesse du son, soit 1224 km/h. Il était plus rapide que n'importe quel moyen de transport.

Il atteignit donc rapidement la fondation. Très connu dans le bâtiment, l'homme ne cachait nullement sa mutation. Il était sobrement vêtu d'un jeans et d'une chemise noire possédant des ouvertures à l'arrière laissant dépasser ses grandes ailes. Après un tour rapide du bâtiment, il rejoignit le médecin devant la chambre de la jeune femme. Ils échangèrent quelques mots avant de rentrer tout deux dans la pièce. Le docteur s'attarda d'abord sur le dossier de Charlie, et ses analyses, tandis que Warren alla directement s'installer sur la chaise située près du lit.

"Hey Charlie. Comment tu te sens ?" demanda-t-il doucement
 

*****
 

 

 

Mmmm… que pouvait-elle prendre ? C’est qu’il y avait tellement de choix… c’était une décision particulièrement difficile… Alexiel fronça les sourcilles, puis croisa les bras avant de porter sa main droite à son menton d’un air méditatif. Elle observa attentivement les différentes alternatives qui s’offraient à elle… La jeune femme se trouvait confronté face à un rayon de chips. Il y avait tellement, de goût, style et marque différentes qui se trouvaient sur les étalages. De plus est-ce que toutes les chips étaient les mêmes que dans son ancien monde ? Certains paquets différaient légèrement de ceux qu’elle avait bien pu manger dans son ancienne vie. C’était troublant. Finalement, d’une petite moue elle prit un premier paquet et lu les ingrédients avant de le reposer. Elle fit la même chose avec plusieurs autres paquets. Son coffre de moto ne pouvait prendre que 2 paquets de format standard. Elle soupira, puis finit par se décider.

Elle prit un coca sur sa route jusqu’à la caisse. Alexiel se trouvait dans une petite station service au milieu de nulle part. A peine revenue à New-York, elle était repartie afin d’assister à une convention de science. Malgré la blessure de sa prestigieuse carrière perdue, il était inimaginable qu’elle n’y aille pas. Certains besoin ne pouvaient être ignorés. C’était principalement ce qui l’empêcher de perdre le contrôle… Ca, et une consultation quasi-compulsive de ses coordonnées GPS sur son micro –ordinateur. Sans ça, elle ne pouvait se déplacer sans tomber dans l’hystérie, à cause de la panique provoquée par l’ignorance de savoir où elle était précisément, lorsqu’elle s’arrêtait plus de trois quart d’heure. C’était ce que le général avait trouvé pour faciliter les déménagements fréquent, en plus d’une chambre où chaques affaires étaient posé exactement au même endroit que les demeures précédente. A chaque fois, Alexiel allait dans chaque pièce, enregistrant les coordonnées GPS. Adorable n’est-ce pas ?

Elle fourra ses paquets de chips dans le coffre de sa moto, puis prit la pompe afin de faire le plein. Son portable dans sa poche commença à vibrer. Un message… Une expression de surprise, puis d’inquiétude, avec une pointe d’agacement et de culpabilité, s’afficha sur son visage. Elle consulta son GPS et localisa sa position avant d’entrer deux itinéraire différents. La scientifique eut de nouveau cette petite moue songeuse identique à celle durat son choix cornélien de chips. Finalement, elle prit la première destination. Celle pour New-York… Elle mit son casque et enfourcha sa moto puis commença à rouler vers la grande pomme…

A peine 1 miles plus tard, elle s’arrêta sur le bas coté de la route déserte. Elle hésita, puis finalement pris la direction opposée, choisissant la deuxième destination… Direction la fondation où se trouvait Firestarter. La mutante venait de sortir de son coma. Lorsque cette dernière fut gravement blessé durant la commémoration, Alexiel avait trainé son corps jusqu’à l’hôpital le plus proche. Des risques inconsidérés qui auraient pu l’envoyer en zone négative. Pourtant, la scientifique avait agit en faveur de la vie de Charlie. Pourquoi ? C’était une bonne question qu’Alexiel avait soigneusement évité de se poser et de répondre…

Une heure plus tard, elle arriva dans le patelin où Firestarter avait été transféré pour être soigné à l'abris des regards. Une fois à l’intérieur de la fondation, Alexiel resta planté un moment dans le hall d'entrée. Elle ne bougea pas d’un muscle, essayant de trouver une utilité à sa présence en ces lieux. Elle n’aimait pas spécialement les institut médicale, surtout le service des comateux et de réanimation où elle avait pu séjourner dans son enfance, même si pour l'instant les lieux n'y ressemblaient pas. Et puis elle ne savait que faire.

-Je peux vous aider mademoiselle ? … Mademoiselle ?

La scientifique finit par détourner le regard du sol, puis fixa une jeune-femme qui semblait travaillé ici et qui manifestement s'adressait à elle.

-… Est-ce que je dois faire quelque chose de spécial pour quelqu’un qui vient de sortir du coma ? Qu’elle est le protocole ?

-O….k, un bouquet de fleur avec un simple « bon retour » ou « bon rétablissement » marchent souvent… Donc vous êtes ici pour voir une amie qui vient de sortir du coma ? Laissez-moi donc vous indiquer le chemin.

Alexiel écouta les indications de la jeune-femme puis se décida à les suivre. Elle abandonna l’ascenseur afin de favoriser les escaliers. Arrivée à l’étage voulu, elle passa devant une chambre vide dont la porte était ouverte. Sur la table de chevet se trouvait un petit bouquet de fleur. Elle hésita un instant, puis prit le pot de fleur sur la table de chevet. Alexiel laissa quelques pièces sur la table comme dédommagement, avant d’aller à l’autre bout du couloir. Elle frappa à la porte, puis entra dans la chambre qu’Archangel lui avait indiqué dans le message reçut un peu plus tôt.

L’homme aillé se trouvait déjà là. Alexiel le salua d’un signe de tête puis posa ses fleurs sur la table de chevet de Firestarter.

-Bon rétablissement…

Une fois fait, Alexiel s’éloigna et alla se réfugier à l’autre bout de la chambre, non loin du pied du lit. Debout, les bras croisés, elle ne savait pas quoi dire.

 

~ Abandonné ~